« C comme Chandelle
Composée d’une mèche brûlant dans un récipient contenant un mélange d’huile et de suif, la chandelle, jusqu’en 1720, sert d’éclairage. Elle dégage une fumée noire et âcre, peu agréable pour les acteurs. La rumeur a d’ailleurs attribué la mort de Molière aux inconvénients des chandelles.
Elles n’entrent pas seulement dans l’histoire des curiosités théâtrales. Elles ont eu des conséquences directes sur le rythme d’un spectacle. On leur doit les intermèdes, et surtout les entractes. Au XVII ème siècle, le moucher de chandelles est un véritable acteur que le public applaudit ou siffle, selon sa plus ou moins grande habileté à empêcher la fumée, et à remplacer les mèches.  Les plus experts se retrouvaient à l’Opéra. Le remplacement des chandelles par des bougies a représenté un grand progrès.
C comme Cintre
Il correspond au dessus d’un théâtre équipé à l’italienne. Il est à la fois l’endroit situé sous la voûte du bâtiment et le point de convergence de tous les fils servant à manoeuvrer des décors équipés en hauteur.
C comme Cintrier
Machiniste qui travaille au cintre. Son geste consiste à appuyer les éléments du décor. »
Dictionnaire de la Langue du Théâtre – Agnès Pierron

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